avec le concours de la bellerouge
"Qu'elle s'interesse à la ville (les tentes) à un lieu particulier (la chapelle) à l'environnement (les tas de sable, la bande de papier dans la rue, les nuages poussés par le vent) il s'agit toujours pour elle d'établir des connexions entre les choses et les êtres, de réléver le lien intime qui les unit, en dépit des apparences" Anne Cauquelin
En 1994 Sylvia Hansmann entame un travail sur la diversité autour de la terre et les réseaux naturels et culturels qui l'entourent.
Lors d'un voyage en Chine et en Australie et pendant ses déplacements en Europe elle posait une balle rouge comme point de repère dans ses photos.
En réalisant ce projet, une exposition avec des milliers de photos fut montrée à la Galerie Schüppenhauer à Cologne, Sylvia Hansmann s'aperçu de l'importance de ce signe, qu'elle avait choisit de façon intuitive. En effet la forme ronde rouge apparaît dans la nature et dans les cultures de toutes les époques, elle traverse toutes les préoccupations humaine, les objets de culte, les œuvres d'art, la communication, ainsi que les objets utiles et banals.
Comme le soleil, qui se lève et se couche, des fois présent par son absence, la forme ronde rouge fait tourner autour d'elle les projets de Sylvia Hansmann.
Rattaché à ce signe universelle elle traite le tout qui constitue notre vie, des realités bien visible, l'inconnue que nous imaginons en tatonnant dans le noir, le superficiel ou le spirituel.
Comme les sciences modernes et la communication le projet de la balle rouge ne se développe pas de façon linéaire, il se comporte comme un organisme vivant et complexe. Les œuvres se chevauchent et chaque pièce est un point de départ pour un nouveau système stellaire en expansion permanent dans toutes les directions.